Qualifiée de ville chère, ennuyeuse et ne possédant pas les avantages d’une grande capitale au moment de l’installation de la Société des Nations en 1920, Genève a néanmoins de beaux atouts pour répondre aux exigences de la diplomatie internationale. Les grands hôtels, les parcs et les jardins en font partie. Ils offrent le cadre de banquets diplomatiques et de réceptions plus informelles, comme les dîners et les cocktails. Ce sont autant de lieux où se côtoient la société mondaine et les diplomates. Ces espaces mettent en scène et façonnent les représentations d’une certaine « culture internationale ».